Cocat

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Formation et sensibilisation aux pratiques de l’agroécologie

Afin de poursuivre notre mission en matière d’éducation, la coopérative des caféiculteurs TUUNGANE ‘’COCAT’’ s’est donnée pour nouvelle ambition de repenser les modèles de production alimentaires dans le territoire d’Uvira et plus particulièrement dans le groupement d’Itara-Luvungi et Lemera. La sensibilisation des autorités locales et différentes notabilités agricultrices que COCAT soutient via son programme, et l’accès à une nouvelle formation professionnelle dédiée aux pratiques de l’agro écologie au profit des groupes des femmes membres et non membres de la coopérative sont alors des étapes essentielles pour mener à bien la transition vers une alimentation plus durable dans cette partie de la province du Sud-Kivu.

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En plus d’un accompagnement dans la production agricole, la COCAT accompagne aussi les femmes en les groupant dans les associations d’épargne et de crédit (AVEC)

Permettre aux femmes productrices de café d’être autonomes, est l’un des objectifs de la COCAT pour l’amélioration des revenus des producteurs du café. Pour l’atteindre, la coopérative des caféiculteurs TUUNGANE a décidé de les réunir en associations villageoises d’épargne et de crédit (AVEC). A Luvungi, l’initiative a pris la forme pour le bonheur des familles. La COCAT a pour vision de construire un avenir meilleur pour les planteurs et leurs familles, tout en produisant un café de meilleure qualité. C’est ainsi qu’à côté de l’accompagnement dont bénéficient les producteurs, leurs femmes elles aussi sont engagées dans un programme d’autonomisation. Dans les faits, les AVEC promeuvent l’autonomisation des femmes par elles-mêmes. « Nous travaillons pour la création de valeur partagée. L’autonomisation des femmes apparait comme un facteur clé. On les a réunies et on leur a expliqué les règlements et statuts et elles-mêmes se gèrent. Elles sont autonomes. Ce qui est le but ultime » renchérit Ir Trésor KIHINDA, Agronome principal et chef de projet à la COCAT.

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Dépulpage du café

La qualité du café commercialisé dépend essentiellement du type de traitement reçu. C’est ainsi que avec l’appui de Fédération Genevoise de Coopération et FH Suisse, le projet a construit pour la  COCAT « Coopérative des Caféiculteurs Tuungane » 4  stations de lavage de café  dont une à Lubumba / Ndolera, une à Butole, une autre à Langala et une autre à Buheba. Ces micros stations disposent aussi des claies de séchage, au total 90 claies de séchage ont été construites. Chaque micro station dispose d’un dépôt de stockage de café parche. L’objectif est d’améliorer la qualité du café à commercialiser.

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Amélioration de la production du café

Au cours ces trois années du projet (2017-2020), 120,73 ha de nouvelles plantations ont été plantées soit 100.6% de la cible du projet. La superficie emblavée a dépassé de 0,6% par rapport à la superficie prévue par le projet. Cela s’explique par le fait que la COCAT a produit plus des plantules, enrichit le chef de projet Ir. Trésor KIHINDA.  La première approche a consisté à la production des plantules de bonne qualité en collaboration étroite avec les membres de la coopérative des caféiculteurs TUUNGANE. Pour y parvenir le principe qui avait guidé cette approche était d’abord l’identification participative des variétés préférées par les caféiculteurs en tenant compte du climat du milieu. Les variétés préférées sont K16 (Kabare 16) et BMJ (Blue Montain Jamaica). En termes de réalisation pour les trois années du projet soit d’octobre 2017 à octobre 2020, 365.076 plantules du café arabica ont été produites et distribuées gratuitement à 1457 caféiculteurs. Ces plantules ont couvert 120,72 nouveaux hectares de champs.  Les frais pour produire les plantules étaient couverts par le projet.

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Les groupes de femmes membres et non membres de la coopérative des caféiculteurs TUUNGANE formés sur les pratiques de l’agroécologie.

Le changement climatique est une menace supplémentaire pour la sécurité alimentaire en République Démocratique du Congo et plus particulièrement dans la province du Sud-Kivu. Ces dix dernières années on assiste à l’augmentation de la fréquence des catastrophes naturelles, à la modification des conditions climatiques locales, à l’intensification des évènements météorologiques extrêmes, à la désertification, aux inondations, à la submersion, aux vagues de chaleur… Ces phénomènes ont un impact considérable sur la réduction des rendements et de la qualité nutritionnelle des cultures. Les petits producteurs, les femmes et les enfants, ainsi que les plus pauvres sont les plus vulnérables à ces chocs. Ils sont les plus affectés par l’insécurité alimentaire et nutritionnelle et restent sans soutien du gouvernement. Cette situation n’a pas laissé indifférent FH Suisse et Interaction qui, à travers leur appui financier ont appuyé AFPDE et FHRDC dans l’organisation de deux ateliers de formation sur les pratiques agroécologiques. Durant six jours les agriculteurs membres et non membres de la coopérative des caféiculteurs Tuungane (COCAT) venues des villages de KANENGE, BUTOLE, BUHEBA, BWEMERE, BUGEGWA, KYAGAMA, LUBARIKA et LUVUNGI dans le groupement d’Itara ont été outillés sur les pratiques agro écologique. Les autorités de ces différentes localités ont-elles aussi été sensibilisées au cours de ces ateliers. Il a été question de s’imprégner des avantages de pratiques écologiques. Dans cette perspective, souligne monsieur BRONNKE SAFARI, expert en écologie et facilitateur de ces assises, l’agro écologie propose une vision basée sur la meilleure intégration entre les espaces urbains et ruraux, les consommateurs et les producteurs, un cycle vertueux de l’alimentation et des nutriments de la fourche à l’assiette et de retour au champ. L’agro écologie offre des solutions tout au long des chaines de valeur : gestion optimale de la matière organique du sol pour une meilleure fertilité et une érosion réduite, production suffisante, alimentation sûre et nutritive, distribution via de plus courtes chaines de valeur tant en termes de distance parcourue par les aliments qu’en nombre d’intermédiaires, meilleurs revenus pour les producteurs, meilleurs prix pour les consommateurs, meilleure gestion des déchets organiques, entre autres.Dans ce contexte, il est urgent d’agir sur et avec l’agriculture a rappelé le facilitateur, en soulignant que l’agro écologie est la seule option permettant aux systèmes agricoles de devenir plus résilients et adaptés tout en produisant davantage, de manière plus diversifiée et en réduisant les émissions de gaz. Toutes les pratiques agro écologique visent à établir les fondations d’une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable en combinant le respect de l’environnement, la performance économique et la meilleure acceptabilité sociale possible.Soulignons que le territoire d’Uvira est un grenier agricole qui regorge de véritables potentielles, mais l’agro écologie y est souvent réduite à un ensemble de pratiques agricoles. Mais en réalité, elle s’applique à l’ensemble du système alimentaire. Grâce à une gestion optimisée de la fertilité du sol, une biodiversité cultivée plus importante et des services éco systémiques mieux valorisés, l’agro écologie peut vraiment répondre aux défis de l’agriculture, actuels et futurs. Ces formations ont été organisées dans le cadre du projet ‘’Agroécologie, caféiculture et résilience au Sud-Kivu, RDC’’ un projet financé par FH Suisse et Interaction et mise en œuvre par AFPDE.

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